13 août 2017. A Ille-sur-Têt, l’érosion sculpte des formes féeriques dans le sol silicieux, couleurs ocre clair et blanc. A chaque pluie, les orgues changent de visage, les colonnes se remodèlent. Quelques « wouah » de circonstance : la séance aquarelle s’impose à l’ombre d’un olivier. Lison s’appliquant et suivant chaque étape expliquée par Maman pour tenter de représenter ce paysage magnifique. Capucine préférant se concentrer sur un bel olivier.
Solène, en profitant pour aller marcher avec « le papa ». C’est son exercice quotidien, avant ou après ses deux siestes journalières. Puis de retour de balade, elle qui avait observé les filles à l’aquarelle ce matin, décide de prendre pinceaux et couleurs et d’explorer cette nouvelle capacité qui s’offre à elle : faire des traces. Sur sa feuille, sur son genoux, sur ses chaussures, sur l’herbe…
Avant de quitter définitivement la chaleur et la beauté des orgues, nous passons par le « labyrinthe ». Arrivé au bout il suffit juste de se retourner pour découvrir le panorama : les orgues entrecoupés de végétation et au loin le géant Canigou qui laisse parfois entrevoir sa cime quand il le veut bien.
Cette première journée se termine sous une chaleur étouffante et nous n’avons qu’une idée en tête : Pyrénées-altitude-fraîcheur. Nous ferons une pause bienfaisante à l’abbaye de Saint Michel de Cuxa qui offre aux visiteurs de passage sa source d’eau potable, fraîche et revivifiante. Après un pique-nique rapide, les plus courageux, Lison et Papa, iront faire leur toilette à la source. La troupe couchée, Papa et Maman reprennent les commandes de leur vaisseau spatial direction les montagnes. La nuit nous vole les paysages, nous verrons bien demain où nous atterrirons.
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