Jeudi 31 octobre 2019. J123. Une fois garés, nous sortons vite de L’Emile-Pat. Nous en avons vraiment marre, nous sommes restés à l’intérieur toute la journée. Heureusement, le quartier de Belém est génial. Trois pas et nous sommes au monument des découvreurs.
Trois autres et nous voilà en pamoison devant la tour de Belém. Les quais sont tellement agréables au soleil de la fin du jour, la lumière est toute en contrastes, et les gens sont calmes. Voilà un moment qui nous ressource. La magie du voyage est toujours là. Nous profitons. Nous décryptons cette tour mythique et son style architectural “Manuelin” faits d’éléments inspirés des explorations maritimes portugaises, cordages marins, globales terrestres, animaux exotiques… Nous nous amusons des vagues qui heurtent violemment le parvis. Le soleil se perd dans les nuages.
Pastéis de Belém, les pastéis de nata tout chauds
Au retour, nous passons devant le très beau monastère des Hiéronymites. Alors qu’en temps normal il est pris d’assaut par les touristes, ce soir nous sommes presques seuls avec lui. Plus loin, nous passons devant la célèbre pâtisserie de Belém. Tout le monde nous a recommandé de goûter ses pasteis de nata, et de n’avoir pas peur de la file d’attente qui est systématique. Mais pour nous, en passant devant, il y a tellement peu de monde devant la boutique que nous ne la reconnaissons pas. “C’est ici la pâtisserie de Belém ? Mais il n’y a personne qui fait la queue sur le trottoir, vous êtes sûrs ?” Oui, c’est bien là, alors goûtons-y sans attendre ! Hum un petit pasteis à l’heure de l’apéro… Réellement les meilleurs pasteis que nous ayons pris, tout chauds !
À l’Émile-Pat, nous avalons rapidement le reste du plat de pâtes de la veille pour retourner au plus vite nous balader dans cette douce ville. Direction est, cette fois-ci. Face à l’immense pont du 25 avril, celui qui ressemble au pont de San Francisco. Les quais sont piétonniers, modernes et tellement agréables ! Nous passons sur le toit du musée d’art moderne, puis devant. Le bâtiment ressemble à une vague sur laquelle le bruit des vagues, les vraies, celles du Tage, fait écho. Magique. C’est décidé, demain nous irons au centre ville à vélo par les quais !
Laisser un commentaire