Dimanche 7 juillet 2019. Jour 7. Plus de pain dans les placards de L’Emile-Pat… Mais au lieu de désespérer, je saute du lit et prépare une pâte à crêpes avec la farine du moulin de Laren ! Faut pas se laisser abattre !
Comme on est dans un camping, on en profite évidemment pour faire tous les pleins et les vidanges. Avec tout ça, on part très tard… On arrive pour midi au stationnement du parc de Hoge Veluwe et on arrive même à trouver du pain ! Enfin, ici ce n’est pas du tout du pain, ce sont des espèces de gros pains de mie tranchés avec différentes graines. Les filles adorent les pains mous, alors ça fait l’affaire. À vélo ! C’est parti pour une grande traversée du parc jusqu’à une immense dune en son centre.
Le parc national Hoge Veluwe
Une grande sécheresse suivie d’une violente tempête avaient transformé en poussière et emporté des milliers d’hectares de sols agricoles fragiles dans cette région au début du xxe siècle. Ceci a permis au couple Kröller-Müller d’acheter environ 5 000 ha de terrain pour les reboiser et les enclore d’un mur, afin d’y maintenir de grands animaux pour la chasse, animaux qui avaient disparu des Pays-Bas à l’époque. Le parc conserve le relief dunaire des sables remodelés par les vents et une vaste zone sableuse est volontairement conservée dénuée de végétation. Ces paysages d’autant plus exceptionnels qu’ils sont situés dans le pays le plus densément urbanisé d’Europe.
Nous roulons tous allègrement sur une piste cyclable, traversant les forêts des pins, les landes herbeuses, le paysage est magnifique ! 8 kilomètres ainsi et Lison se met à se transformer en moule grincheuse. Elle a faim. Pierre arrive à la tirer jusqu’à la dune et nous prenons enfin notre pique-nique, il est 13h30… Deux tranches de pain de mie vites avalées et les filles ont les mains dans le sable, puis les pieds nus, et même le visage… Et ça patouille, et ça patouille. Le bonheur du sable. Nous escaladons notre dune et d’en haut, nous apprécions le paysage de forêts de pins à 360 degrés.
Et nous reprenons les vélos pour 8 autres kilomètres retour par une autre piste cyclable. Jusqu’au bout les filles pédalent, même quand la fatigue se fait sentir, elles avancent. Elles n’ont pas l’habitude de faire du vélo car en vivant sur le Piton de Rodez, les itinéraires sans fortes pentes sont très limités. Alors aujourd’hui, elles sont vraiment méritantes.
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