Face à l’atlantique

Mardi 22 octobre 2019. J113. Portugal. Après deux jours de ville, nous avons envie de retrouver notre petit rythme de voyage et surtout nous avons envie de voir la mer. École en pyjama le matin. GPS branché sur : plage.

Pour traverser la banlieue de Porto, Google nous fait passer par toutes sortes de petites routes. D’anciennes fermes, à côté de résidences neuves, beaucoup de rues pavées, des champs de kiwi, du maïs qui sèche sur pied, quelques barres d’immeubles populaires à côté de quartiers modernes, une zone industrielle, une forêt d’eucalyptus, une laiterie immense et flambant neuve. L’urbanisation ici est très éclectique.

Nous arrivons pour midi sur un parking de plage quasi vide, juste derrière une dune. Les filles jouent seules dehors. « Maman, regarde tous les déchets qu’on a ramassé ! ». Deux petits sacs, je ne les avais même pas vu ces déchets. « C’est vraiment n’importe quoi tous ces déchets, il faudra les gronder les gens ! » renchérit Solène.

Nous passerons l’après-midi sur une immense plage de galets, le nez dans les embruns. Nous sommes heureux de retrouver l’océan. Nous dessinons. Les unes sur du papier, les autres sur les galets. Pierre lance quelques fois sa canne, le fil casse.

La mer est basse et laisse découvrir des rochers garnis de petites moules. Le repas pour ce soir. Comment les cuisiner ? Des oignons, j’ai. Du vin blanc, j’ai pas. Une cerveza fera l’affaire. Qu’est-ce que j’ai d’autre ? Tiens, le chourizo que j’ai acheté ce matin, ça devrait être bon ça. Du chourizo, c’est une spécialité locale, un saucisson fumé, rien à voir avec le chorizo que nous connaissons. Des patates ? J’ai trois toutes petites patates et trois grosses patates douces. Je fais les patates pendant que Pierre nettoie les moules. Les filles mangent leurs pommes de terre et pommes douces sans attendre les moules, de toutes façon, elles n’aiment pas ça. Elles désertent la table rapidement et nous dégustons la grosse marmite de moules bien fraiches, tous les deux, face à face. Un délice. Un bonheur.

Seuls sur le sable, voyager hors saison

Voyager hors-saison est très confortable. Les découvertes sont magnifiées par la rareté des foules, les rencontres sont apaisées, le rythme est lent et favorise les visites apprenantes. Il est aussi plus évident de trouver des endroits de rêve pour passer la nuit, avec une tolérance plus grande que lorsqu’il y a foule en plein été. Ci-dessous, quelques autres spots de rêve en solo sur le bord de mer, qui pour beaucoup ont rimé avec « bain tout nu »…

Rechercher d’autres articles

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *