Urdaïbaï sous la pluie

Mercredi 16 août 2023. Santimamiñe, Espagne. PPOOUUEEEEETTTT C’est l’Emile-Pat qui klaxonne, il est 6h, le chat est assis sur le volant et il est tellement lourd maintenant qu’il est capable d’actionner le bouzin tout seul. Le pire, c’est que Pierre doit l’en chasser, il ne se rend même pas compte que c’est lui qui fait ce boucan. Évidemment, nous ne sommes pas seuls sur notre parking, nous devons avoir une dizaine de voisins réveillés. Pierre, dont la discrétion légendaire est un art de vivre, apprécie particulièrement.

Voilà une journée qui commence bien ! Pierre en profite pour mettre le pain à chauffer. Nous avions prévu de retourner à la plage aujourd’hui, le temps est très couvert et une fine bruine enveloppe notre maison. J’étudie les plans B, mais de l’avis général, c’est tout de même la plage qui l’emporte. Mouillés pour mouillés, ce n’est pas une bruine qui va éteindre l’envie de se baigner de ces demoiselles.

Plage de Laida à marée basse

Nous partons tôt pour pouvoir choisir tranquillement notre place sur le petit parking de la plage de Laida. Nous revenons dans l’estuaire d’Urdaibai, mais cette fois-ci de l’autre côté. K-way. Shorts. Chapeau pour protéger les yeux des gouttes de pluie. La mer est basse, nous partons l’explorer. Longeons les rochers. Il y a mille crabes à observer. Pataugeons dans les flaques. Rejoignons l’océan et ses vagues. L’eau n’est pas glacée, elle est même plutôt agréable. Solène se régale à jouer dans le sable mouillé. Lison est triste de louper une dernière occasion de se baigner dans l’océan.

Voilà une matinée vivifiante. L’Emile-Pat est notre cocon et nous nous y blotissons pour déjeuner. Un repas inventé avec quelques restes, nous avons vraiment les cales vides. Un café chaud en regardant la mer monter et se refermer la plage. Il y a toujours des gens qui se promènent, même s’ils se font progressivement entourer d’eau.

Lekeitio, c’est raté

L’après-midi sera consacré aux services et à avancer vers l’est. Un arrêt au hasard pour remplir l’eau à Lekeitio. C’est un joli village à visiter, je guette si une place se libère dans l’air de camping-car, mais non. Le stationnement est complet. Il n’y en a pas d’autres. Tant pis, nous passons notre chemin à regret. Un arrêt courses au mercadona.

Plaisir escalator

C’est une grande enseigne, un établissement tout neuf, de grandes allées peu fréquentées. Le prix semble un peu plus cher qu’ailleurs et surtout, presque tous les produits ont la même marque, Haciendo, qui semble être la marque de la maison. On ne prend que le nécessaire et un peu plus pour rentrer en France. Les filles découvrent un escalator plat, adapté pour les caddies. Comme il n’y a personne, nous voilà parties pour un quart d’heure de folie à courir d’un côté, de l’autre, à faire la course à l’endroit et à l’envers. Voilà comment on occupe une journée pluvieuse.

Dernière tentative d’activité. Nous rejoignons le spot où nous avions été à l’aller, au-dessus d’une plage de la côte de Flysch. Nous avons un brin d’espoir de pouvoir descendre à la plage, si la pluie nous le permet. Réponse non. Il pleut toujours autant. Aucune envie de se mouiller de nouveau et nos K-way n’ont pas fini de sécher. Nous restons sur notre parking.

Spot de Deba, saturé en pleine saison

Comme à l’aller et il est plein de Road-tripeurs de tous genres. Ça n’arrête pas d’arriver, de se garer, s’installer, aller et venir aux sanitaires. Ce spot, c’est un des seuls stationnement autorisés pour la nuit du secteur, alors l’affluence est au maximum. Et il y a beaucoup de chiens aussi.

Baba le chat les a repérés, et même s’il a le droit de sortir, non, il reste à les surveiller depuis l’intérieur. Nous, nous prenons une grande décision : aujourd’hui nous dînons tôt et nous nous couchons tôt. 20h nous sommes à table. 21h au lit. C’était sans compter les voisins, qui arrivent jusque tard dans la nuit. S’installent. Dînent. Nous prenons le temps de lire et d’écrire jusque tard, avant de pouvoir commencer à trouver du calme pour nous endormir.

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