Chasse aux géants cachés de Copenhague

Lundi 19 août 2024. Dernier matin à Copenhague. Je me lève avec l’envie de déjeuner au soleil, nous sommes trop à l’ombre sur ce parking et il y a beaucoup de circulation en ce lundi matin. Les filles encore couchées, nous déplaçons la maison sur un autre parking dans le sud de Copenhague, d’où nous pourrons partir pour une chasse aux géants cachés.

Location de vélos

Par ici, il y a beaucoup de Trolls de Thomas Dambo, espacés à 5 ou 10 kilomètres les uns des autres. Nous avons prévu de faire le tour à vélo, et comme nous n’avons que 3 vélos, j’ai trouvé deux « Donkey bike » à louer ici. Tout se fait en ligne sur l’application. Les vélos sont identifiés, je choisis Maryline et Capucine choisi Binen. Avec les l’application, je les déverrouille et m’installe dessus. Trop facile ! Les vélos offrent une posture bien assise, très danoise, très confortable. C’est un vrai kiff de faire mes premiers coups de pédale avec.

Chasse aux trolls

Ainsi équipés, nous partons pour notre premier troll à 7 km de là. Mon vélo Maryline possède un porte téléphone, l’itinéraire à suivre est sous mes yeux. La piste cyclable traverse le marais de Vallensbæk et ses bateaux au port, c’est très agréable. Puis nous bifurquons dans des quartiers de petits immeubles modestes et très agréables, espaces verts, jeux d’enfants et pistes cyclables partout.

Bakketop Trine

Notre premier troll se trouve dans un « Centre nature », un lieu où des classes d’école primaire viennent faire cours à l’extérieur dans le cadre de leurs apprentissages en sciences. C’est un joli espace naturel autour d’un petit bâtiment où des groupes d’enfants sont en activité. Nous traversons, c’est ouvert et le géant est derrière. Trine papote avec les gens qui lui rendent visite.

Sleeping Louis

Second Troll, Louis dort caché dans un sous-bois. Nous sommes aux abords d’un stade, dans un quartier de hauts immeubles et grands boulevards, toujours équipés de pistes sécurisées pour les cyclistes.

Thomas sur la montagne

Troisième troll, Thomas regarde passer les gens du haut de sa petite colline. Nous déjeunons dans l’herbe.

Le quatrième troll n’est pas loin, de l’autre côté de ce parc.

Little Tilde

Petit Tilde guette les gens qui s’aventurent à prendre un bac pour traverser le lac. Flûte, nous ne l’avions pas vu avant sinon nous l’aurions pris nous aussi.

Oscar sous le pont

Et le cinquième troll, au bout de plus de 35 kilomètres de parcours avalés tellement facilement, est de nouveau situé dans le marais de Vallensbæk.

Oscar est caché sous un pont ce coquin. C’est une chouette surprise à découvrir.

Surtout que juste un peu plus loin, il y a une grande plage, ça tombe bien, nous avions embarqué les maillots !

Nous garons les vélos sur le côté. Soucieuse de ne pas se faire voler nos donkey loués, je tripote le cadenas de l’un des deux, effectivement il se bloque, c’est pratique ! Mais comment le déverrouiller ?… Évidemment, ça se fait sur l’application sauf que… mon téléphone est HS. Crotte de Zut. Je suis bonne pour retourner au camping-car pour le recharger. Adieu le plouf rafraîchissant. Je laisse mes ouailles et file réparer ma bêtise.

Plage d’Ishøj

Pendant ce temps, chacun a pu profiter de ce doux bain de mer Baltique. Je retrouve Pierre enseveli sous le sable.

Nous quittons Copenhague complètement cette fois-ci, pour rejoindre un spot près des falaises Stevn, toute en craie blanche. Comme à chaque fin de journée, Charlotte est toute contente d’explorer un nouveau lieu. Elle se lie d’amitié avec les habitants du van d’à côté, s’installe dessous et nous regarde de loin. Elle reviendra quand même pour dormir sur notre couette.

Ce spot est un coin de camping libre équipé de tout ce qu’il faut pour faire du feu. Vu qu’on n’a plus de gaz depuis 3 jours, c’est l’occasion de faire cuire quelques trucs. Des épis de maïs, et une casserole de pâtes pour faire une salade demain. Je prépare tout et nous partons nous installer près du foyer. Pierre part chercher du bois stocké dans la cabane. Mais contrairement à la Finlande, ici c’est payant. 50 couronne le petit fagot de bois. Il nous en faudrait plusieurs et évidemment, la cabane ne prend pas notre carte et nous n’avons pas de monnaie. Déception, retour au camping car et repas froid.

Ça commence à m’agacer de ne pas avoir de gaz. C’est pas tant les repas chauds qui me manquent, mais surtout les douches et lavage de cheveux à l’eau froide qui sont difficiles, particulièrement après une journée comme aujourd’hui où nous nous sommes bien dépensés. Impossible de trouver une bouteille française au Danemark, la solution est de recharger notre bouteille en Allemagne. Il y a un gazier juste après le ferry. Je réfléchis à notre programme, nous pouvons condenser le programme des deux jours à venir pour passer un jour plus tôt en Allemagne. Pierre est d’accord. Demain sera officiellement notre dernière journée au Danemark.

Rechercher d’autres articles

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *