Mardi 30 juillet 2024. Greven, canal de Dortmund-Ems, Allemagne. Dans la toute petite fenêtre de notre capucine, il y a d’énormes barges qui passent. Des péniches plates comme des pelles à tartes et longues comme des stades. On les regarde passer, avec leur petite maison cachée à l’arrière et leur voiture sur le toit.
Ce matin, le petit déjeuner sera pris dehors, c’est exceptionnel chez nous. Lait frais et brioche aux pralines de Laguiole. Les ados dorment encore. Solène se régale avec nous et Charlotte saute partout, retournant se planquer au passage des chiens qui promènent leur maître. Le moment est délicieux.
Il nous reste 2h30 de route pour rejoindre Buxtehude, 2h30 d’autoroute en travaux et chargé de camions. Nous trouvons un stationnement dans un quartier chic, à l’ombre de grands arbres pour que Charlotte reste au frais. Pour l’instant elle ne comprend pas qu’elle n’a pas le droit de sortir et se faufile dehors dès qu’elle peut. C’est la première fois que nous la laissons seule à l’intérieur. Litière accessible, un peu de pâtée pour rendre le moment plus agréable, et nous la quittons.
Buxtehude
Au restaurant
L’arrivée en ville se résumera à la recherche d’un restaurant, le centre est coquet, les filles se souviennent de mes critères très précis pour sélectionner un restaurant et en rigolent allègrement. “Une carte limitée, des plats cuisinés et des produits frais” auxquels je rajoute aujourd’hui “une terrasse à l’ombre”. Je crains un peu les restaurants bière et saucisse par ici… Hé bien croyez nous, nous trouvons très vite ! Pompom, petit restaurant tout rose et tout végétarien. On nous sert de magnifiques assiettes remplies de couleurs. Un délice pour les yeux et aussi pour la santé. Nous sommes encore installés au bord d’un canal, à l’ombre d’arbres, et devant quelques maisons anciennes et magnifiques, petites briques et colombages. Ce voyage commence sous les meilleurs auspices.
Le tour du centre-ville de Buxtehude
Buxtehude a un très joli centre ville avec plusieurs maisons remarquables et quelques ruelles adorables. Nous y faisons un tour en rigolant, Pierre a retrouvé son fan-club préféré d’ados qui se bidonnent à chacune de ses blagues.
De retour au camping-car, Charlotte a pris la place du conducteur pour nous attendre en somnolant. Tout va pour le mieux pour elle.
Stratégie pour la visite d’Hambourg
Ce midi, nous avons pris le temps d’élaborer notre stratégie pour aborder la géante Hambourg. Nous avons choisi un stationnement payant mais bien situé, 10€ la journée, dans un quartier chic et tranquille, une impasse qui mène à la promenade qui fait le tour du lac Außenalster.
L’approche de la ville est surprenante. Nous longeons d’abord une route agricole où l’on dépasse plusieurs fermes et habitations aux bâtiments magnifiques, briquettes et toits en chaume. Puis sans transition nous traversons la zone industrielle et portuaire, gigantesque, fusionnée avec la ville.
Au parking visé nous trouvons une seule place, trop près du boulevard. On prend, on changera ce soir en guettant les places sous les arbres au bout de l’impasse. Pour l’instant, je prépare un petit repas avec quelques saucisses quand même.
Déplacement en sac à chat
Puis nous partons profiter de la promenade au bord du lac au crépuscule, avec Charlotte cette fois-ci, nous avons investi dans un sac à dos pour chat. Ça fait plusieurs fois qu’on l’utilise, elle l’identifie déjà comme un refuge. La promenade est très fréquentée, vélo, coureurs, marcheurs et chiens. Il fait bon, le ciel est doux. Nous nous arrêtons dans un parc pour laisser Charlotte explorer. Elle sort de son sac tranquillement et prudemment. Capucine la tiens par une laisse à rallonge que nous lui avons bricolée. Elle papote fièrement avec 3 minettes allemandes en adoration devant la scène “sooo cuuuuuute”.
Pendant ce temps, Lison et Solène jouent avec deux pistolets à eau trouvés sur notre route. Elles font des exercices de tir pour viser correctement des cibles constituées de traces de branches d’arbres coupées. Avant d’escalader quelques branches basses. Et de jouer sans fin avec un ballon de basket. Il doit être 22h quand nous rentrons au camion, non sans avoir trouvé la meilleure place au bout de l’impasse. Pierre déplace la maison, qui s’ouvre désormais directement sur l’espace vert où Charlotte joue sans fin avec Solène et sa laisse décrochée, devenue serpent à chasser.
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