Vendredi 9 août 2024. Après la visite du musée viking de Lindholm Høje, nous déjeunons au camping car en nous interrogeant sur le programme de l’après-midi. Il a plu toute la matinée et le temps de cet après-midi est bien incertain. Nous qui avions prévu de nous baigner dans une piscine de fjord… Ça risque d’être compromis. Décision est prise d’aller visiter la ville d’Aalborg en capuche, et de voir si le soleil reviendrait pour un plouf en fin de journée. Au programme de la balade, une jolie rue, un château trop chou et une ancienne usine transformée en place de street food.
Centre ville d’Aalborg
Le centre ville d’Aalborg est animé. Les immeubles modernes et sans charme jouxtent des bâtiments plus anciens, voire très ancien. Avec partout des œuvres de street art. L’ambiance y est éclectique. Au détour d’un grand boulevard à l’architecture rectiligne nous trouvons un hôtel au pignon tout en arabesques.
Au milieu d’une rue commerçante, se décroche une ruelle pavée aux maisonnettes colorées, magnifiquement parées de grandes roses trémières.
Le château d’Aalborg
Derrière un immeuble vitré nous trouvons un parc bien tondu précédant le château d’Aalborg à l’allure de ferme élégante. Surprenante ville.
À côté de l’église au cœur géométrique, nous jouons dans un serpent de bois enlaçant une pomme rouge.
A la recherche du propriétaire du portefueille perdu
Et dans une flaque… Un porte monnaie. Un nom, Thomas Christiansen. Ils sont 100 à avoir ce nom sur Facebook. Une adresse ? Oui, il habite à quelques rues de là. Lison et Pierre ont le courage de faire le détour. Moi je continue à marcher vers la place de Street Food avant que la pluie ne nous rattrape. Trop tard. Des grosses gouttes nous font nous serrer devant une porte d’immeuble, elle s’ouvre. Nous nous installons devant les boîtes aux lettres le temps qu’il faudra. Capucine est gênée, elle a l’impression de ne pas avoir le droit d’être là. Moi je n’ai aucune envie de me tremper !
En cherchant l’adresse de ce Thomas Christiansen, et en passant dans un quartier très chic, Pierre rêvait de se faire inviter à manger, ou à la piscine, ou sur un yacht. Découvrant que le lieu exact était dans un immeuble plus modeste, une bière lui aurait suffit. À la sonnette, personne ne répond. Le porte-monnaie est déposé dans la boîte aux lettres. La BA est faite.
Street food Køkkenfabrikken
Nous rassemblons la troupe dans cette vielle usine où de grandes tables trônent au milieu de petits stands de bouffe. Fish and chips, pasta, burgers, sushi, grec, tacos, pizza. Le monde de la street Food est réunie sous le même hangard. Après un tour méticuleux, nous choisissons burgers, dont de délicieux burgers au confit de canard ! Quoi, c’est de chez nous ça ? Sur notre grande table, des français sont installés, ils ont pris pareil !
Nous roulons un peu ce soir, il n’est pas tard car nous nous rapprochons de l’heure danoise pour manger, c’est à dire 18h30.
Nous filons nous trouver un coin de forêt, Rold Skov, l’une des plus grandes forêts du Danemark. Au spot, à l’orée d’un bois, les places sont déjà occupés par quelques campings car. Et nous n’avons pas de plan B. Demi-tour, nous guettons un coin où se stationner sans gêner. La galère est de courte durée, l’embranchement d’une piste forestière est bien large, nous pouvons nous caler là, entre les branches et sur un tapis de mousse. Charlotte découvre ce nouvel environnement, renifle tout, puis vient courir avec nous sur la piste.
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