Dès le réveil, Capucine nous fait bien comprendre qu’elle est mal-lunée. Rien ne lui convient et tout l’énerve. Elle nous irradie de sa mauvaise humeur. Comment faire l’école ainsi ? Évidemment, ça commencera mal. Les deux veulent occuper la même table mais ne se supportent pas. On se fâche, Capucine va pleurer dans son lit, je termine la page de géométrie avec Lison et l’envoie jouer au jeux d’enfants à côté. Je suis alors seule avec une Capucine qui s’est calmée et qui maintenant travaille très bien. Que c’est compliqué…

Lison revient travailler sur la table mais l’ambiance reste sereine. Nous passons alors un très bon moment d’école toute les trois. Comme quoi, il faut toujours garder espoir.

Pierre ce matin est parti avec sa Solène sous le bras au magasin de ukulélé. Il revient à midi avec une petite percussion dans les mains de Solène mais sans instrument. « Il me le prépare, il faut aller le chercher cet après-midi ». Ha, très bien. Nous avons donc un Papa heureux. Nous déjeunons, faisons quelques courses et Pierre retourne chercher son trésor. Un ukulele ténor électro-acoustique, s’il vous plaît. Ce ne sera que le huitième instruments de la maison. Il nous gratte un peu son nouveau joujou pour terminer de nous convaincre avec la beauté de son son. Moi, je n’y connais rien, mais c’est un beau son, un son qui a du corps. Et puis je vois ses yeux pétiller de plaisir, moi aussi je suis heureuse.

Avec tout ça, la journée est bien entamée mais notre prochain spot n’est pas très loin. 30 minutes de route et nous voilà au cœur de New Forest, une forêt primaire préservée par un parc naturel. J’y ai repéré un circuit à faire en vélo, ça les dérouillera un peu.

La forêt est magnifique, d’immenses arbres. Nous passons à proximité d’un parc avec des biches que l’on distingue sous les branches. Mais le circuit est petit et les 3km vîtes avalés. Lison n’a pas sa dose de vélo, alors avec son Papa, elle part pour un second tour. En chemin, un chevreuil lui passe devant la roue, elle freine fort et c’est son Papa qui pile à son tour pour ne pas s’empéguer la Lison.