Jeudi 11 juillet 2019. J11. Lever et préparation rapide aujourd’hui, comme les quelques jours précédents. Je crois que nous avons pris notre rythme de vacances. Nous avons hâte de prendre les vélos pour pédaler jusqu’aux moulins. Les filles y ont bien pris goût. 16 km au programme aujourd’hui ! 3 coups de pédale plus loin, nous posons déjà les vélos sous Broekmolen, un magnifique petit moulin où l’on ne se lasse pas de découvrir et d’observer toutes sortes d’oiseaux : canards, poules d’eau, cormorans et surtout un couple de grèbes huppés qui couve alternativement ses œufs. L’avifaune locale vole allègrement la vedette aux honorables moulins.
Puis nous suivons la piste cyclable jusqu’aux moulins de Kinderdjik. Lison reste en pôle-position. Ici nous sommes quasiment seuls et elle peut aller à la vitesse qui lui plaît. De plus, être devant permet de faire lever les oiseaux et de voir leur envol. Nous croisons des hirondelles, des hérons, des oies sauvages, deux cigognes, plusieurs sternes pierregarin. À droite, dans les roseaux, ça piaille à gorge déployée.
Arrivés devant un bel alignement de moulins, nous nous arrêtons pour profiter de l’endroit. Nous donnons 3 miettes à une galinette peu farouche qui s’empresse d’aller les amener à ses oisillons trop mignons. Pour midi, nous nous installons sous un moulin restauré et visitable. À ses pieds, il y a toute une mini ferme et les filles se régalent d’aller voir les lapins et de donner de l’herbe aux brebis. Capucine, elle, s’allonge de tout son long dans la prairie, la main tendue, espérant qu’un moineau ose s’y approcher pour y picorer un morceau de son pique nique. Mais c’était sans compter sur ses affreuses sœurs qui ne lui laissent aucune chance.
Sur le chemin du retour, Capucine tente de doubler Lison. Quel drame ! Quelqu’un a osé la doubler ! Alors Pierre leur apprend la technique de l’équipe du tour de France : alterner en tête de peloton afin que les équipiers qui ne sont pas en première position se reposent. La technique fonctionne. Les filles alternent et nous nous retrouvons le calme d’une promenade au bord de l’eau.
Atomium de Bruxelles
Cette chouette balade nous a comblés, et fatigués. Comme nous retrouvons L’Emile-Pat tôt, vers 13h30, nous décidons de profiter du temps de sieste des enfants pour rouler jusqu’à… Bruxelles ! A moins de deux heures de là. Une pause services eaux-usées-eaux-propres-vidange-wc, et nous sommes parés pour nous installer en ville quelques jours.
Il est l’heure du goûter, alors la pause – gaufres à l’Atomium – s’impose. Lison et Capucine étaient impatientes de le voir et il n’a pas déçu. Nous nous installons dans l’herbe pour tenter de le dessiner. Pierre, lui, nous trouve 5 gaufres vendues dans un vieux food-truck défraîchi. Moi je suis sceptique. Mais je me trompe ! Les gaufres bruxelloises sont vraiment excellentes !
Nous rejoignons notre drôle de stationnement pour le soir, en pleine ville, proche du centre de Bruxelles, sur un parking au milieu de vieux bâtiments, les musées de l’automobile et des armées, et surplombant un beau parc avec des parterre de fleurs et des fontaines. On se croirait garés sur le trocadéro à Paris. Un peu gênant au premier abord. Nous faisons un tour de l’endroit, passons sous les arcades du cinquantenaire où flotte le drapeau belge, alors nous nous sentons aussi un peu stationnés sous l’arc de triomphe de Paris. Beaucoup de monde passe, fait du sport, rentre du travail, se prépare à sortir,…
Ici, il fait bien plus chaud qu’aux Pays-Bas, nous avons au moins 10 degrés depuis Edam. Alors nous acceptons l’endroit et rentrons sous notre coquille à roues pour doucher la troupe. Se doucher sur un parking de centre ville avec du monde qui passe autour, même si l’on est cachés, est toujours aussi bizarre… Mais le plaisir de la douche est plus fort.
Le soir, une musette s’empare des lieux et nous berce à travers la chaude nuit d’été.
Les moulins
de Don Quichotte
Les amateurs pourront aussi visiter les moulins de Don Quichotte à Consuegra en Espagne.
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