Samedi 3 août 2024. Grene Sande, Danemark. La brume recouvre la tourbière de Grene. Je suis impatiente d’aller l’explorer. Notre entrée à la maison Lego n’est qu’à 16h, nous avons le temps de profiter de cet endroit, il y a plusieurs boucles de promenade, nous commençons avec une petite et avec Charlotte. Il faut qu’elle apprenne à se promener avec nous.

Promenade avec le chat à Grene Sande

Collier, clochette et laisse à rallonge nous entamons la marche sur un chemin bordé d’une épaisse forêt. Charlotte veut s’y cacher, je l’en empêche et l’incite à nous suivre en l’attirant avec l’autre bout de sa longue laisse. Ça ne marche pas vraiment et Capucine me gronde en disant qu’il faut enlever complètement cette laisse. Mais j’ai trop peur de la perdre dans les buissons bas. Capucine insiste. Faisons-lui confiance.

Sans la laisse, en liberté

Charlotte est sans sa laisse, elle se planque, nous avançons en l’appelant, nous avançons très loin, très très loin. Là, je me dis qu’on va passer la matinée à la rattraper… Et je la vois arriver à fond vers nous, queue en l’air, elle longe la forêt en sautant au dessus des obstacles à une vitesse incroyable. Capucine a raison, Charlotte ne doit pas être entravée par cette laisse, nous sommes son seul repère, elle devrait en principe toujours nous suivre. Comme nous le faisions avec Basile et avant lui Gaspard, nos précédents chats.
La balade peut se poursuivre tranquillement, Charlotte s’arrêtant renifler tout avec attention, puis nous rattrapant du plus vite qu’elle peut. Elle court tellement vite qu’elle ne distingue pas qu’une petite touffe de végétation a les pieds dans l’eau, normal pour une tourbière. Plouf le chat. Qui rebondit sur la terre ferme en se secouant les pattes. Fou rire général. Calinous et essorage.

Rencontre avec les ânes, ou “affronter le monde”

La balade continue plus tranquillement jusqu’à arriver à… un troupeau d’ânes. Nous les voyons de loin, pas Charlotte qui avance queue en l’air, tranquillement. Les ânes braient, Charlotte détale dans l’autre sens, plaquée au sol, le plus loin possible. Nous la rattrapons, un brin d’herbe suffit à la faire revenir. Hop dans le sac à chat, nous pouvons passer les ânes.

Forêt et cueillette

Cette petite boucle est déjà terminée, nous laissons Charlotte et les filles au camping-car et avec Pierre, nous partons faire une seconde boucle plus longue de l’autre côté de la route. Nous arrivons à une lande de bruyères en fleurs, une mer violette, ponctuée d’une brume dorée, formée par une graminée légère. Magnifique. Le parcours est un régal. Surtout quand nous trouvons des buissons de myrtille et quelques petites girolles… Pierre est en joie. Nous trouvons aussi des buissons d’airelles que nous essayons d’identifier avec précision. Ce n’est pas très engageant de cueillir des baies rouges que nous ne connaissons pas.

De retour au camping-car, les filles s’impatientaient de nous voir revenir. Elles ont préparé la salade, lavé la gazinière, mis la table… “C’est pour vous remercier d’aller à Legoland cet après-midi !”. Adorables. Nous déjeunons dehors, devant notre tourbière. Depuis deux jours nous mangeons un drôle de pâté dans un boudin, ce n’est pas très engageant mais c’est très bon. Yaourt aux myrtilles fraîchement cueillies. Un régal. Capucine nous fait le café. Adorable.

Puis c’est le départ tant attendu pour Legoland !