Lundi 1er juillet 2019. Réveil à l’aube. L’air chaud arrive déjà. Hier soir nous avons roulé jusque après Nîmes et nous nous sommes stationnés sur un chemin forestier en pleine guarrigue. Je m’active pour préparer le petit déjeuner et faire en sorte que l’on décolle au plus tôt. Le soleil pointe doucement derrière les pinèdes. Je sais que la journée sera encore très chaude et il est urgent de rejoindre des latitudes plus douces.

Mais la route est difficile pour les filles, elles sont fatiguées et s’énervent vite. Et nous aussi. Au bout de 20 minutes c’est déjà la crise. Les 6 heures de route ne pourront pas se passer comme ça. On sort de l’autoroute pour s’arrêter. Je prends Lison à part, la caline pour faire redescendre la pression et quand elle est capable de m’écouter, je lui explique la situation : On est dans le sud de la France, il fait déjà chaud et il va faire très chaud, la chaleur nous fatigue et nous énerve. Donc nous voulons rouler beaucoup vers le nord car il y fera plus frais. Lison ne capte jamais très bien les discussions de groupe, elle a besoin qu’on se connecte à elle pour entendre et comprendre. En fait, elle n’était pas capable de gérer la situation  route-chaleur-fatigue car elle n’en comprenait la raison. La suite du périple a pu se passer dans le calme, entre puzzle, dessins, bouquins, et petites siestes.

Dans le Vaucluse, nous croisons des champs de lavande odorante, puis une récolte en cours d’oignons reconnu également à l’odeur ! Pique nique au bord du Rhône avant Lyon, sous un chaleur écrasante.