Jeudi 29 juillet 2021. Sopron, Hongrie. La ville de Sopron (prononcez “Chopron” en roulant le rrrr) et sa région forment une enclave hongroise en territoire autrichien qui décida de rester hongroise par référendum après le traité du Trianon qui enleva deux tiers de son territoire au pays. De cette ville se dégage une certaine fierté. Demeures bourgeoises et centre piétonnier coquet.
Nous prenons plaisir à nous faufiler le long des remparts. Conservés entre deux rangées d’immeubles, ils offrent une promenade étroite dans les arrières cours de la ville. Plaisir. D’ailleurs, c’est caché ici que l’on y trouvera la terrasse recommandée par notre guide pour une pause glace “Do it yourself”. Les filles ont adoré se servir elle même de la machine à boudin et des “topings” de fraise et de petites meringues.
La tour du feu
Sous les remparts, les fondations romaines de la ville et au dessus, en haut de la tour du feu, les toits de tuiles rouges et les clochers en bulbes de cuivre bleu-gris. Nous ne sommes pas nombreux à la visiter, avantage de l’époque. Mais le musée que nous voulions voir est en rénovation. Inconvénient de l’époque.
Pendant ce temps, le chat nous a attendu tranquillement au camping-car stationné à l’ombre d’un parc. C’est qu’il avait commencé la journée avec panache. Un tour dans le moteur au réveil, un bain pour enlever laborieusement le cambouis de sa queue, puis la visite du moteur du van voisin à midi. Heureusement que ses occupants nous ont mimé un “miaou motor, miaou motor” pour nous signaler sa présence avant de démarrer. Lison s’est faufilée sous l’engin pour décrocher le chat coincé. Ça suffit les bêtises.
Parc naturel de Fertőd-Hansag
Le spot de ce soir sera à l’image de ce que nos Carapates savent nous offrir de meilleur. Une place au pied d’une tour d’observation, aux abords du parc naturel Fertőd-Hansag, immense lac à cheval sur la frontière. Bœufs gris hongrois aux immenses cornes, buffles domestiques vus de loin et passage d’oies sauvages en escadrille, braillant à tout va comme pour s’organiser avant un long voyage.
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