En avant toute !

27 juillet 2018. En réalité, préparer un voyage en camping-car ressemble… à un déménagement !  Pendant une semaine nous avons fait des aller-retour tous les soirs pour bricoler et charger des bassines de linge, des livres, des jouets et autres matériels en tous genres…

Les premiers tests de vie en mobilité

La stratégie choisie est de prendre le plus d’habits possible pour s’épargner les lessives. J’ajoute des paniers, des bacs, j’optimise tous les espaces. On remplit, on remplit, tant que ça rentre… Tout est bien rangé, une place pour chaque chose et chaque chose à sa place. C’est tout ce que j’aime. On verra si c’est trop ou si c’est bien. C’est justement le thème de ce voyage : tester la viabilité de notre Emile, au long-cours. Le moment du départ est là, on embarque à Rodez et on fera deux escales en Lozère pour récupérer Lison puis Capucine qui sont en colonie de vacances. En route !

Et les choses commencent bien. Le nouveau tiroir ne tient pas. Comme c’est un tiroir coulissant, au premier freinage il se renverse par terre avec tous les habit qui étaient bien pliés… Puis c’est la bouteille d’huile d’olive qui se renverse par terre… et en fin de journée, Lison nous déglingue les deux poubelles et s’étale par terre… Zen. Alors le soir, rebelote. On renettoie le sol, on rebricole, on replie le linge, on rerange. Sans compter les sacs de colos à trier… Ce n’est que le premier soir, et on a 3 gros sacs à linge sale dans le coffre… Bon, à part ces détails, les retrouvailles à cinq sont belles. Les 3 sœurs retrouvent leur complicité et ça rigole à tout vent. Les deux grandes nous racontent leurs aventures avec fierté, et la petite fait la nouille pour attirer elle aussi l’attention.

Des retrouvailles

Ces derniers jours, deux jolies surprises nous sont apparues.
D’abord ma vieille copine Sandy (non pas qu’elle soit âgée, mais que nous sommes amies depuis 25 ans) à réagi à la publication de notre itinéraire : « Vous passez quand chez moi ? ».
Du coup, on débarque samedi soir chez elle à Gex, on visite Genève ensemble dimanche et comme elle est de repos lundi et mardi, on l’embarque avec nous ! Chouette !

Par ailleurs, ma Mamie me suggère d’envoyer un mail à un cousin éloigné qui est italien. Quand j’étais enfant, mon Papi m’avait emmenée sur la tombe de sa maman, Ada Rosso à Zubiena. J’ai un lointain souvenir de ce moment là, puis du repas que nous avions partagé avec l’Angelo Rosso, dans sa maison et avec sa famille, la mamma italienne, un fils qui jouait du piano, l’escalier dans la cour intérieure,… De vagues souvenirs d’enfance. Alors je tente ma chance « Bonjour, je suis la petite fille de Robert Clément, fils d’Ada Rosso, et je passe à Zubiena la semaine prochaine…  » Une bouteille à la mer traduite en italien a l’aide de Google. Et Enrico me répond sans tarder « Je me souviens de toi » ! RDV est fixé. Mardi, nous serons dans ma famille italienne avec  ma meilleure amie, qui de surcroît est elle aussi d’origine italienne et parle parfaitement la langue. Que les coïncidences sont belles !

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